Que d'émotions !

Le train de Léo venait d'entrer en gare et à présent, le jeune homme traversait le Village d'un pas lent. Il craignait de voir qui l'attendait à Nogare. Il avait le don de rengre les choses catastrophiques. En revanche pour sa mère, il ne s'y attendait pas du tout et ne le crut que lorsqu'il vit sa petite maman toute frêle allongée sur un lit d'hôpital. Léo s'étendit à côté d'elle et la serra longuement dans ses bras. C'est vrai qu'il l'avait détesté mais maintenant, il ne pouvait plus. Surtout depuis qu'elle lui avait raconté pourquoi elle avait mélangé du whisky avec des anti-dépresseurs. Le père de Léo l'avait quitté parce qu'il en aimait une autre et sa mère avait voulu mourrir puisque son fils ne voulait plus la voir et son mari ne l'aimait plus. Le jeune eut une grosse montée de colère, mais n'en laissa rien paraître, il serra simplement sa maman contre lui en disant qu'il l'aimait très fort. Il avait passé la nuit avec elle, à dormir sur ces fauteuils inconfortables puis le lendemain, il s'était occupée d'elle et lui avait raconté tout ce qu'il ne lui avait pas dit depuis des mois.

La seule chose qui motivait Léo de retourner à Nogare alors qu'il savait qu'il allait certainement se faire assassiner, c'était qu'il avait besoin de demandé à Emma de lui prêter de l'argent. Il voulait envoyé sa maman une semaine dans un SPA. Il avait le désir absolu de lui faire plaisir et de rattraper le temps perdu. Pourtant, tout en traînant les pieds dans le Village, Léo aurait tout donné pour avoir un grand chapeau style sombrero et des lunettes noires pour passer inapperçu et que les gens arrêtent de le fixer. Ils savaient c'était sûr. Au lieu de ça, il portait simplement un bermuda kaki, un tee-shirt blanc et des converses basses de la même couleur. Tout en marchant les mains dans les poches, il se demandait encore pourquoi il avait embrassé Helena alors qu'il savait pertinemment qu'il ne devait pas le faire. Et il en venait toujours à la même conclusion, il en avait envie et le pire dans tout ça, c'est que ses baisers lui firent chavirer le coeur. Bref, Léo reconnu bel et bien un crétin.

[tu attend qui ?]

[ Celui qui voudra de Magnifico Léo x) ]

(j'aimerai bien te faire rencontrer Caroline mais j'ai peur que sa ne tue Léo lol!)

[ Moi ca me dérange pas Smile

]

Caroline fessait les magasins dans le village à l'aide de la carte bleue d'Ashton, elle adorait faire ce genre de journée où elle pouvait dépenser sans compter et sans éprouver de remords envers la dépense d'un argent durement gagné. Elle allait se rendre dans son 10° magasin quand elle vit Léo. Il avait disparu de Nogare pendant un jour et sa l'intriguait assez, enfin elle décida d'aller le saluer afin de s'amuser un peu.

Salut Léo. Tu vas bien ?

Bonjour ... Caroline c'est ça ? Bredouilla Léo, se répétant qu'il aurait vraiment dû s'acheter un sombrero.

Oui c'est bien sa.

Elle sourit.

Je t'ai vu et j'ai pas résister au plaisir de venir te dire bonjour.

C'est gentil. Sourit Léo, plutôt gêné. Comme toujours auprès d'une fille vraiment belle. Hum ... Bonne journée alors.

Tu me prend pour une groupie de Martin, ou je me trompe?

Tu te trompes. J'sais pas ... 0n se connaît pas. C'est pour ça. Bredouilla Léo avec un sourire penaud.

Oui je sais et c'est pour sa que je voulais te dire bonjour, pour apprendre à se connaitre... mais je me doute que tu as surment d'autre chose en tête.

elle sourit.

Euh oui. Faut que je rentre rompre avec ma petite amie. Répondit Léo sans savoir pourquoi il disait ça à Caroline. Il était toujours trop bavard.

Ah ce n'est jamais facile, je compatis.

Caroline sourit, et ce sourire invitait à la confidence même si on avait pas envie de parler c'était sans doute pour sa que Léo était aussi bavard tout d'un coup.

Pourtant Lily est une fille super! Qu'est ce qui s'est passé?

Parce que ma mère est à l'hôpital est qu'elle est l'une des seules à ne pas être venue me voir pour savoir comment j'allais. Son égoïsme commence à m'énerver sérieusement. Répondit Léo, les poings serrés dans ses poches. Puis qu'elle veut être seule, moi j'la laisse. J'suis pas son petit chien. Ni à elle, ni à personne.

Oh je suis désolé pour ta mére...

Fit sincére Caroline pour la premiére fois depuis son arrivée à Nogare. Elle en était même boulversée, tout ce qui touchait au personnage maternel la blessait, sans doute parce que sa mére l'avait abandonné seule dans ce monde.

Comment va t'elle?

Ca va mieux, merci. Sourit Léo, ravi que même une inconnue s'en soucie. Décidemment, Lily n'assurait pas. Je m'occupe d'elle alors elle est heureuse.

Oui c'est ce qu'il faut, rien ne vaut l'amour d'un enfant pour sa mére, je pense que sa peut tout guerir.

Caroline sourit, et bizarrement elle éprouve une gêne à parler de sa, de ce sujet sensible pour elle et sans doute pour Léo également.

0uais ... Dit Léo, qui était effectivement mal à l'aise. Ca lui rappelait que depuis son départ de Tokyo, il avait été horrible avec elle. Tu rentres à Nogare ?

Euh, oui je n'ai plus assez de bras pour porter mes sacs!

Avoua t'elle en rigolant, plus détentdus sur des sujets informelles.

Donnes-en moi quelques un si tu veux. Proposa Léo, gentil et poli. Comme toujours.

On ne se connait pas beaucoup je vais pas te faire porter mes sacs!

Répondit avec un sourire Caroline.

Et puis le poid que je dois porter me rappel qu'encore une fois j'ai trop dépensée!

Et alors ? On est en Angleterre, pays des gentleman. Protesta Léo en souriant et en lui prenant trois sacs des mains. Faut bien lui faire honneur.

Et bien merci....parce que je t'avouerai que je ne sentais plus mon bras...

Caroline rigola et pour une fois depuis longtemps ce n'était pas de la comédie, quoi aurait-elle un coeur? Ce que lui avait dit Léo sur sa mére l'avait boulversé ets ans le savoir le garçon avait reussit à éviter les foudres de la diablesse de Nogare.

Moi j'dis que le shopping devrait être un sport olympique. Rigola Léo. Humour débile évidemment, mais il était moins gêné par la présence de Caroline.