La nuit alors que tout est calme

James débarqua dans la pièce central de son bureau, sortant du cagibi où il stockait des dossiers, des instruments divinatoires etc. Il lisait un vieux bouquin datant de près de 200 ans. Il était près à tout pour se changer les idées. Il tenait un café à la main mais il n'y touchait pas. Il entendit comme le bruit lent d'une respiration. Il leva les yeux et vit Padmé, angélique, endormit contre un fauteuil. Il lâcha sa tasse de café qui se renversa sur le tapis du bureau.

Et m*rde! Marmonna James en lançant tout de suite un sortilège de nettoyage.

Puis il s'approcha de Padmé et la réveilla en la secouant doucement et en prononçant son nom.

Padmé ouvrit doucement les yeux, elle sourit, sourire qu'on tout les enfants quand on les réveilles puis le vit, et se redressa d'un coup.

James...pardon je ne voulais pas te faire peur.

Sourit en le regardant droit dans les yeux, il n'avait pas l'air bien. elle non plus d'ailleurs

Mais il fallait que je te parle.

Se leva de son siege, elle retint un petit mouvement de douleur.

Je crois qu'ils faut qu'on parle.

Il hocha la tête silencieusement, sans aucun gestes amoureux envers elle. Pourtant il mourrait d'envie de la serrer dans ses bras, de la couvrir de baisers...Mais il se retint par racune et amertume. Il fit approcher d'un coup de baguette un siège identique à celui de Padmé et s'y assit.

Je t'écoute. Dit James, stoïque.

Tu es décidé à ne pas me faciliter la tâche, je comprends.

Croise les mains, elle était plus lucide que jamais.

Je sais que je t'ai déçu et sa me blaisse....je sais que j'ai tout gaché. Je te demande pardon.

Baisse les yeux pour lui cacher ses larmes.

J'ai tout balançée en venant ici.

James tourna le regard. Il n'avait jamais été aussi dur de sa vie avec quelqu'un. On l'avait toujours trouvé gentil voire un peu naïf. Mais cette fois-ci c'était différent, Padmé était malheureuse et ne lui disait pas. Et avoir la vérité face à soi de cette manière n'est jamais gai.

C'est bien. Ca bousille le cerveau ce genre de bêtises. Marmona James. Mais vas-y continu si tu veux me dire autre chose. Moi je n'ai pas grand chose à te dire.

Un coup bien porter, un coup bien reçu. Padmé revala sa salive mais maintenant qu'elle était là, elle ne pouvait plus reculer.

Je ne me drogue pas par plaisir, James, ni pour fuir ma vie. Pourquoi le ferrais-je? Alors que tout vas bien, je t'ai, j'ai des amis formidable, même si on a des petites disputes, ce n'est rien.

Sa voix devenait chevrotante

Tout est parfait en apparence, phsycologiquement je ne me suis jamais sentit aussi bien, que ses heures passés avec toi. Maintenant si tu ne peux pas me pardonner, ce que je comprendrai, parce que je t'ai déçu et jamais je n'aurai du le faire....je te demande de me dire que jamais plus tu ne pourras le faire....

James resta silencieux. Il ne dit pas un mot pendant longtemps. IL ne levait pas les yeux, ne voulant pas voir le regard triste de Padmé. Il répondit au bout d'une longue attente et d'une profonde réfléxion:

Ecoute ce que je vais te dire Padmé. La vie n'est pas rose mais l'amour l'est encore moins. Avant de te rencontrer je m'étais juré de ne plus être amoureux. Juré! Car j'avais trop souffert de ce sentiment. Oui car j'étais naïf et en regardant la personne dont j'étais amoureux je voyais l'être parfait. Il ne l'étais pas évidemment. Puis il y a eu toi. Tu étais plus jeune, certes, mais tu m'as plu et je suis tombé amoureux de toi sans vraiment le vouloir. Puis tu m'as quand même fait du mal en me cachant des choses. L'amour est aussi égal à confiance, partage...Si tu ne me dis pas ce qui ne va pas, ce n'est pas de l'amour. Moi je te pardonne...mais pas tout de suite. Acheva James.

Pour le coup elle éclata franchement en sanglot. Tout ce qu'il avait dit l'avait touché, et elle s'en voulait de lui avoir cacher ses choses qui lui semblait insurmontable. Il était là, il était restait. Une fois qu'elle eu retrouvé la force de parler elle répondit.

Je voulais entendre ta réponse avant de t'avouer la raison de mes actes....

Inspira un grand coup.

La fille qui a étée admise à linfirmerie, le cas urgent....c'était moi. Ce n'était pas dus à une overdose, la drogue me sert de calmant pas d'échappatoire, je ne me drogue pas pour oublier ma vie comme je te l'ai dit tout à l'heure mais pour....

Regarda la piéce autour d'elle cherchant le moyen de tout lui dire. d'une voix presque blanche elle continua.

J'ai une tumeur, James. Depuis toute petite j'ai vécu dans les hopitaux moldus au début puis sorcier. J'ai des crises, mon esprit s'enlise, la douleur m'étreint à me faire mourir de douleur.... Ces vacances où j'étais loin de toi, je t'ai dit que j'étais chez ma mére, c'était plus ou moins vraie...j'étais à l'hopital...visites obligatoire si je ne veux pas qu'elle gagne du terrain. Et j'ai rencontrée Todde, un jeune médecin, il m'a parlé de certaines personnes qui soulageaient leurs maux par de la drogue, je n'avais plus rien à perdre, j'ai essayé, sa m'a soulagé, et évité de passé les nuits à l'infirmerie.

Elle inspira.

Mais j'avais tord, puisque j'ai fahu te perdre toi...

James avait écouté se sentant peu à peu partir dans un monde très loin. Il regardait Padmé sans vraiment la regardé, les yeux écarquilla, la bouche mis close et le visage pâlissant à vu d'oeil. Une tumeur! Il se leva, presque comme un automate, et s'assit sur l'accoudoir du fauteuil de Padmé et passa son bras autour de l'épaule de la jeune fille, sans un mot. Il tâchait de reprendre doucement ses esprits pour tenter de dire quelque chose de cohérent mais rien ne sortait. Il la prit dans ses bras et l'assit sur ses genoux la serrant contre lui, comme il avait peur qu'on lui enlève d'une minute à l'autre.

Nom de Dieu! Parvint t'il à murmurer dans une souffle.

Padmé elle avait tout ses esprits.

C'est pour sa que je ne voulais rien te dire...je ne voulais rien mettre entre nous, tu comprends? Rien. Mais finalement en voulant tout préservé j'ai reussis à tout faire capoter. Pardon.

James prit son visage dans ses mains, histoire de respirer un bon coup. Puis il dit d'une voix un peu mal habile mais bon compréhensible au moins:

Voyons je ne t'aurai pas larguer parce que tu avais une tumeur. Je ne t'aurai pas non plus traiter comme si tu étais en sucre. Maintenant que je le sais, je vais faire en sorte que tu ailles mieux puis peut-être que tu retrouves la joie de vivre...

Padmé sourit.

Mais je suis heureuse, trés heureuse. Specialement quand tu me tiens contre toi, que tu me parles, que tu m'embrasses.

Elle caressa ses cheveux bruns.

Je ne suis pas malheureuse, James. Je t'assure. La vie je l'aime.

Elle ouvrit et ferma la bouche sans rien pouvoir dire. Elle l'avait redouté, elle l'avait vu venir. Il avait pitié, ce n'était plus de l'amour, c'était de la pitié, comme quand on voit un jeune chiot abandonner, méchant serait celui qui lui jette la premiére pierre. James n'était pas méchant.
Elle glissa de ses genoux et se mit debout. Elle ne put rien dire d'autre que:

Bien.

Mot tout simple où rien ne transperçait. Elle était devenue lisse, lisse comme le marbre impénétrable.

James roula des yeux:

Qu'est ce que j'ai dit encore? Il y a un instant tu me dis que tu es heureuse, l'instant d'après tu te fermes!

Secoua la tête négativement.

Rien, tu as juste étais franc.

Elle marmona pour elle même.

La vérité fait toujours plus mal....

Elle redressa la tête, formant un sourire. Enfin ce qui s'en rapprochait si on occultait ses yeux larmoyants.

James la regarda avant de soupirer longuement. Il commençait à perdre patience, pourquoi fallait il qu'elle dramatise toujours les choses.

Je n'ai pas été franc, méchant ou quoi que ce soit. Je t'ai juste te dis que tu devrais peut-être faire le point sur les sentiments que tu éprouvais pour moi. Car après ce qu'il vient de se passer, moi, j'aimerai être sûr que notre amour. Ouais notre amour ne connaîtra plus ce genre de problèmes.

Là elle commençait à vraiment perdre patience, elle ne le comprenait plus, voilà qu'elle lui disait toute la vérité, qu'elle lui avouait quelque chose qu'elle aurait préféré garder secret et mourir pour sa que de le divulguer, voilà qu'il lui fesait un scéne. Les hommes étaient vraiment incompréhensible. Calmement, enfin avec tout le calme dont elle était capable elle lui répondit.

Fesons un break, tu as raison.

*Je n'ai pas trop le choix à présent*

Donnons nous quelques semaines....

*Bravo padmé, des paroles en l'air, tu ne peut pas de passer de lui*

Pour faire le point, voir si on s'aime vraiment....

*T'en doute toi?*

Voir d'autre gens.

*Ah oui et qui? Le noveau, Daren ton pseudo copain?*

Ok. Dit James abasourdie. Je ne pensais pas à plusieurs semaines mais si tu en as envie, soit. Moi j'attendrai. Gentiment.

Je peux même ne pas partir.

Emit-elle. Avant de s'approcher elle même pour l'embrasser.